2025 : le calme ou la tempête ?

Écrit par CBC (Publi-rédactionnel)

7.01.2025

A l’aube d’une nouvelle année, il est de coutume de chercher à prévoir et anticiper la trajectoire qu’empruntera notre économie. Bernard Keppenne, Chief Economist chez CBC Banque partage sa vision de ce que pourrait être 2025.

L’évolution des prix restera un point d’attention pour cette nouvelle année. A fin 2024, l’inflation en Belgique restait élevée et plus importante que dans les autres pays de la zone euro (3.16% contre 2.60%). « Elle devrait être mieux contenue en 2025 et se rapprocher davantage de l’objectif de 2% fixé par la Banque centrale européenne (BCE), indique Bernard Keppenne. Il faudra cependant tenir compte de deux éléments potentiellement perturbateurs, à savoir l’évolution du marché de l’énergie et la politique commerciale protectionniste de Donald Trump».

En ce qui concerne la croissance, elle devrait être moins élevée que les années précédentes. « En Belgique, elle ne devrait pas dépasser 0,6% contre 1,2% de moyenne les années précédentes. C’est très peu ». Là aussi, l’effet Trump n’est pas étranger à ces perspectives plus moroses que prévu. Les entreprises exportant vers les USA subiront de plein fouet l’augmentation des droits de douane annoncée par Donald Trump.

Au-delà de notre pays, c’est tout le marché européen qui se trouvera impacté. D’autant plus que le couple franco-allemand est à la peine, avec une économie allemande en récession et un contexte politique incertain dans les deux pays. Pour le Chief Economist de CBC, « il devient urgent pour le vieux continent de se prendre en main ». L’Europe est en effet à la traine dans le domaine technologique, en intelligence artificielle, en informatique quantique, dans les batteries, …. « On peut dès lors légitimement se poser des questions sur sa capacité de garder un rôle dans l’avenir. Si l’Europe ne se réveille pas, elle risque de manquer le coche ! ».

L’année 2025 s’annonce donc mouvementée mais n’exclut pas certaines embellies. « La baisse des taux par la BCE prévue en 2025 est un exemple. Elle devrait profiter à certains secteurs comme celui des matériaux de base mais aussi aux petites et moyennes entreprises », conclut Bernard Keppenne.