En tant qu’employeur, vous pouvez encourager le « zéro absentéisme »
Écrit par Mensura (Publi-rédactionnel)
10.06.2025
Près de quatre collaborateurs sur dix ne sont jamais malades, pas même un seul jour par an. C’est ce que nous révèle une étude à grande échelle menée par Mensura auprès d’environ 60.000 travailleurs. La Dr Gretel Schrijvers, CEO de Mensura, explique les mesures incitatives visant à atteindre l’absentéisme zéro.
Dans le débat sur l’absentéisme, l’accent est généralement mis sur les personnes qui sont (souvent) absentes. Pourtant, certains travailleurs ne s’absentent jamais. Pour les organisations, il est intéressant de savoir ce qui caractérise ces collaborateurs qui ne sont jamais absents et quels facteurs jouent un rôle dans leur comportement.
Différences selon l’âge et le secteur
L’étude de Mensura met en évidence des différences notables entre les groupes de travailleurs. Les plus de 45 ans, par exemple, semblent se faire porter malades nettement moins souvent que leurs collègues plus jeunes : 40,8% ont déclaré une année sans aucune maladie, contre 33,5% dans le groupe d’âge plus jeune.
Le type d’emploi joue également un rôle : les cadres affichent le taux d’absentéisme nul le plus élevé (51,2%), suivis des employés (37,2%) et des ouvriers (30,3%). Enfin, les managers (46%) se font porter malades nettement moins souvent que les non-managers (34,3%).
Importance de la motivation
La motivation joue un rôle crucial. Plus une personne est motivée, moins elle est susceptible de se mettre en arrêt maladie. Seul 1 collaborateur sur 5 qui ne se sent pas motivé n’a pas manqué un seul jour de travail au cours de l’année précédant l’enquête. Chez les collègues très motivés, ce chiffre grimpe à près de 44%.
L’autonomie et la maîtrise de son propre travail contribuent également de manière visible à réduire l’absentéisme. La reconnaissance, les possibilités d’évolution et la cohésion sociale jouent un rôle important dans la motivation. Lorsque les collaborateurs se sentent considérés et appréciés, ils restent engagés et dynamiques. Investir dans le développement personnel et une culture d’équipe forte a donc un effet positif sur l’absentéisme nul.
Le fait que l’absentéisme zéro soit moins fréquent chez les ouvriers et les femmes s’explique par plusieurs raisons. La pénibilité physique peut entraîner plus rapidement des problèmes de santé. Mais le degré d’implication dans les tâches domestiques peut également jouer un rôle. Il incombe clairement aux dirigeants et aux organisations d’engager le dialogue à temps et d’examiner les mesures préventives qui peuvent être prises.
Résilience et fatigue au travail
Le bien-être des collaborateurs au travail a également un impact considérable. Les travailleurs qui envisagent de quitter leur emploi se portent plus souvent malades. Plus cette intention est forte, plus le taux d’absentéisme nul est faible. La résilience mentale joue aussi un rôle : les personnes résilientes restent plus souvent en bonne santé pendant toute l’année (39,8%) que celles qui ne le sont pas (28,3%).
L’accord de gouvernement Arizona souligne l’importance d’une politique active en matière d’absentéisme. Nos chiffres confirment que l’absentéisme nul n’est pas seulement lié à la santé des collaborateurs, mais aussi à la prévention, à la culture et à la motivation, autant de facteurs sur lesquels l’employeur peut agir activement. Investir dans la confiance et le dialogue, c’est investir dans des résultats durables.